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Selon les analystes comportementaux de Bitdefender,il n’y a pas de profil type de victime des arnaques sur Facebook

novembre 2014


Une étude menée depuis deux ans par les laboratoires Bitdefender révèle que les scammeurs infectent en réalité des millions d’utilisateurs de Facebook avec les mêmes types de pièges simplement repackagés.

Une étude menée depuis deux ans par les Laboratoires Antivirus Bitdefender a permis d’établir les 5 grandes catégories de pièges les plus utilisées par les cybercriminels afin de tromper les utilisateurs de Facebook. En effet, l’étude révèle que les scammeurs infectent en réalité des millions d’utilisateurs avec les mêmes types de pièges simplement repackagés. De plus, cette étude permet à l’équipe d’analystes de Bitdefender d’affirmer qu’il n’existe pas de profil type de victime pour ce genre d’arnaques : n’importe qui peut être piégé sur Facebook puisque les cybercriminels tentent toujours d’utiliser le bon levier psychologique.

Top 5 des catégories de pièges les plus utilisées dans les arnaques sur Facebook :

L’analyse réalisée met en relief une forte corrélation entre les victimes d’arnaques sur Facebook et un faible niveau de connaissances du fonctionnement du réseau social. Alors que près de la moitié (45,50%) des arnaques sur Facebook s’appuie sur la curiosité des utilisateurs qui tentent de voir qui a visité leur profil, près d’une arnaque sur trois (29,53%) attire les victimes avec de prétendues nouvelles fonctionnalités, comme le bouton « je n’aime pas » et une couleur différente de timeline.

Les cadeaux fictifs, comme les faux tickets pour Disneyland et les points gratuits dans des jeux, comptent pour 16,51% des nombreuses arnaques présentes ces deux dernières années, alors que les sex tapes des célébrités totalisent 7,53%. Les arnaques sur Facebook sont généralement monétisées via de fausses études en ligne ou des Trojans qui récupèrent les identifiants et/ou les mots de passe des comptes bancaires et/ou des navigateurs Web des utilisateurs.

Bien qu’elles restent une niche, les vidéos montrant des atrocités sont de plus en plus répandues, constatent les chercheurs en sécurité de Bitdefender. Les scénarios « J’aime et je partage » qui utilisent des images cruelles d’animaux mutilés, la souffrance des enfants et des femmes torturées, représentent désormais 1% du total des arnaques selon cette étude. Le dernier exemple est une vidéo malveillante censée montrer « une femme tuée par son mari » qui infecte les utilisateurs avec des adwares et des malwares.

 

Bitdefender conseille aux utilisateurs de maintenir à jour leur système d’exploitation, leur solution antivirus et tout autre logiciel installé sur leur machine. L’éditeur recommande aussi aux internautes de ne pas répondre à des études diffusées sur Facebook, ni de partager ou « liker » des sites Web pour obtenir le droit de  visualiser une vidéo. Enfin, il est préférable d’éviter de faire des mises à jour requises pour la lecture des vidéos virales. Afin de sensibiliser les utilisateurs aux dangers liés à Facebook, Bitdefender a récemment diffusé le top 10 des arnaques qui se répandent sur le réseau social.

Bitdefender propose aussi gratuitement l’application Safego afin de protéger votre identité et votre compte sur Facebook.

 

Cette étude a été conduite sur la base de 850 000 arnaques diffusées dans des pays tels que les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, l’Allemagne, l’Espagne, la France et l’Arabie Saoudite depuis octobre 2012.


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